Nous sommes fin novembre et entamons le bouclage du premier numéro de l’année 2022 dédié au voyage en Afrique.
UN NOUVEAU MONDE
Technologies vertes, voitures et transport électriques, transition énergétique, engagements sur la fin du charbon, le nucléaire, l’hydrogène… Il se dessine à l’horizon 2030 de nouveaux modèles économiques pour un « nouveau monde », de nouvelles habitudes de consommation, etc. Autant de sujets qui constituent les vrais enjeux de notre survie. Un rendez-vous crucial pour l’avenir de notre planète et de nos enfants s’est joué à Glasgow.
Rendues au mois d’août, les conclusions alarmistes du rapport spécial du GIEC (Groupe d’Experts sur le Climat) n’avaient pas déclenché l’onde de choc tant attendue. Les conclusions des experts sont on ne peut plus claires : à ce rythme, on va droit à la catastrophe planétaire, avec un réchauffement largement supérieur aux 2°C de l’Accord de Paris – et jusqu’à plus de 4°C selon les scénarios les plus sombres dont les conséquences seront catastrophiques pour toute l’humanité.
Les effets de la hausse des températures se font déjà sentir sur tous les continents. Les catastrophes climatiques sont de plus fréquentes et violentes entraînant comme un effet de chaîne le dépérissement des agricultures et des chaînes alimentaires. Hausse du niveau des mers et océans de 20 centimètres entre 1900 et 2018, disparitions d’îles habitées, érosion des littoraux, extinction d’espèces animales, perturbation des courants marins qui contribuent à réguler le climat, les hordes de migrations climatiques, guerres de l’eau et des terres arables. Disparition des forêts d’Afrique comme en Côte d’Ivoire où 90% de la forêt a disparu depuis trente ans. Cessons de faire l’autruche! On voit bien que c’est l’ensemble du système vivant, les humains, la faune et la flore, qui est en péril à l’horizon de moins de 100 ans. Tandis qu’il est question de vie ou de mort, le vrai scandale serait que, pour des raisons financières et politiques, rien ne soit fait pour sauver la planète et les millions d’êtres humains qui seront les premières victimes de la crise climatique.
La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas encore irrémédiable.
« À CEUX QUI PARTENT, À CEUX QUI RESTENT, À CEUX QUI REVIENDRONT »
Au moment où nous bouclons cette édition, une petite minorité d’entre nous aurons le privilège merveilleux d’être connectés à la magie des fêtes de fin d’année. Je souhaite à chacun d’entre vous, une belle et heureuse année 2022. Ensemble, décidons de continuer à incarner le changement dont nos enfants seront les héritiers. Ce propos est plus que jamais d’actualité: « L’homme est un nomade, il est fait pour se promener, découvrir ce qu’il y a de l’autre côté de la montagne, ce qui le relie à « l’Autre »… En 2022, nous continuerons d’explorer avec Hamaji Magazine de nouveaux chemins qui nous mèneront vers l’ « Autre ».
Je remercie les annonceurs de Hamaji Magazine qui soutiennent notre travail et notre engagement pour offrir de la lecture sur le continent africain, en priorité en RDC où nous sommes installés. Merci aux lecteurs d’Hamaji Magazine de par le monde qui collectionnent tous les numéros de notre publication et qui nous suivent sur les réseaux sociaux.
Surtout continuez de prendre soin de vous.
#Ensemble.
Marie-Aude Delafoy
Éditeur